La gami­fi­ca­tion offre donc des options inté­res­santes pour le déve­lop­pe­ment de tests, mais nous devons res­ter conscients des pièges. Les avan­tages et les incon­vé­nients sont en fait tous basés sur deux dimen­sions (1) l’ex­pé­rience du can­di­dat et (2) la qua­li­té du test. La ques­tion de savoir si la pré­sence d’élé­ments de jeu amé­liore ou limite l’ex­pé­rience du can­di­dat et la qua­li­té du test est donc for­te­ment liée à la simi­li­tude entre les élé­ments de jeu choi­sis, l’ob­jec­tif de mesure du (de la) test(s) et le groupe cible choi­si. Il est donc impor­tant d’ac­cor­der suf­fi­sam­ment d’at­ten­tion à cet aspect au cours du pro­ces­sus de déve­lop­pe­ment. La ques­tion cen­trale que nous nous posons tou­jours dans ce pro­ces­sus est la sui­vante : ​“Que vou­lons-nous atteindre avec cet élé­ment de jeu dans ce test spé­ci­fique ?” ou encore, ​“Que vou­lons-nous mesu­rer exac­te­ment avec ce test et quels sont les élé­ments de jeu qui répondent à cet objectif ?”